Votre endométriose a enfin été diagnostiquée et vous avez entendu parler de l’alimentation anti inflammatoire.
Dans cet article, je vais vous en dire un peu plus sur cette alimentation spécifique et comment la mettre en place efficacement.
Les principes de l'alimentation anti inflammatoire
L’alimentation anti inflammatoire peut être proposée dans le cadre de l’endométriose, en cas de Syndrome des ovaires polykystiques, en prévention d’un cancer féminin et dans d’autres pathologies de type inflammatoire : polyarthrite rhumatoïde, fibromyalgie, psoriasis…
Cependant, il y a quelques spécificités dans l’alimentation anti inflammatoire proposée en cas d’endométriose.
En théorie, l’alimentation consiste à augmenter ses apports en aliments anti inflammatoires et à limiter du mieux possible les aliments pro inflammatoires afin de faire diminuer progressivement l’inflammation et agir sur les douleurs inflammatoires, certaines douleurs digestives, la fatigue, les nausées….
Aliments anti inflammatoires
Les aliments riches en omégas 3 : poissons gras, certaines huiles et graines oléagineuses, les oeufs de la filière Bleu-Blanc-Coeur, les graines de chia, de lin…
Les aliments riches en anti oxydants/polyphénols : fruits, légumes, thé vert, certaines épices…
Les aliments riches en nutriments qui participent à diminuer l’inflammation notamment le magnésium, la vitamine D, le zinc, le fer, le calcium.
Les aliments qui participent à limiter les variations glycémiques ou à index glycémiques bas : les légumineuses, les féculents complets, les fruits et légumes à nouveau.
Les aliments et boissons riches en probiotiques : kéfir de fruits, pickels, aliments lacto fermentés.
Aliments pro inflammatoires
L’alcool qui entraine une réaction inflammatoire et participe à accentuer l’hyperoestrogénie.
La viande rouge et la charcuterie.
Certaines huiles notamment l’huile de tournesol.
Le sucre et les produits sucrés : gâteaux industriels, bonbons, chocolats au lait, jus de fruits industriels…
Les aliments riches en gluten : pain blanc, pates blanches, semoule, boulgour…
Les repas riches en omégas 6 : la friture, les plats en sauce, à la crème fraiche, burgers…
Les produits industriels, les produits transformés.
D’autres aspects sont importants à travailler : le développement du microbiote, la détox hépatique des oestrogènes, l’exposition aux perturbateurs endocriniens.
Mettre en place une alimentation anti inflammatoire
- Faites vous accompagner par un diététicien spécialisé : il y a des livres très complets notamment celui de Fabien Piasco (« L’alimentation anti-endométriose ») que vous pouvez vous procurer pour avoir toutes les explications sur cette alimentation. Cependant, ce n’est pas évident de savoir comment s’y prendre pour se lancer dans des changements alimentaires. D’autant qu’il y a des notions de quantités/fréquences, plein de subtilités à connaitre, que d’autres symptômes notamment digestifs peuvent compliquer les choses.
- Prenez votre temps : commencez par mettre en place les ajustements qui vous demandent le moins d’efforts puis intégrez des nouvelles routines d’organisation progressivement.
- Aidez vous de la micronutrition : elle permet de rendre cette alimentation encore plus efficace pour diminuer vos symptômes. Pour cela, faites vous accompagner, ne prenez pas de compléments alimentaires sans conseils au préalable.