Lorsque des lésions d’endométriose sont localisées sur l’appareil digestif notamment sur le colon et le rectum, on parle alors d’endométriose digestive.
Ces lésions d’endométriose peuvent entrainer des troubles digestifs fréquents comme des troubles du transit (alternance constipation et diarrhée), des douleurs intestinales et des douleurs à la défécation. Ces symptômes seront souvent majorés pendant les règles.
Je vous en dis plus sur l’alimentation à privilégier en cas d’endométriose digestive.
Quelle alimentation en cas d’endométriose digestive ?
Alimentation anti inflammatoire
Les troubles digestifs en lien avec des lésions d’endométriose peuvent être aggravés par l’inflammation induite par la présence d’endométriose et notamment pendant les règles. Néanmoins, des symptômes digestifs peuvent aussi se manifester en dehors des règles.
L’alimentation joue un rôle important dans la mesure où elle va influencer l’inflammation et le transit.
Il est conseillé d’équilibrer les assiettes du mieux possible et d’intégrer plus d’aliments qui aident à diminuer l’inflammation.
Alimentation qui soutient le microbiote
Si l’équilibre alimentaire avec la mise en place d’une alimentation anti inflammatoire (alimentation méditerranéenne), suffit à soulager les symptômes, on veillera alors à enrichir le microbiote. L’enrichissement du microbiote permet de maintenir le confort digestif dans la durée et améliorer la digestion.
Alimentation pauvre en fodmaps
En cas d’endométriose digestive associée à un syndrome de l’intestin irritable, si les symptômes digestifs ne sont pas soulagés par une alimentation de type méditerranéenne anti inflammatoire, il est possible d’envisager de mettre en place le protocole pauvre en fodmaps.
Les fodmaps sont des sucres fermentescibles, présents dans de nombreux aliments, qui peuvent déclencher des troubles digestifs (douleurs, ballonnements, troubles du transit) lorsque l’équilibre du microbiote est perturbé.
Le protocole pauvre en fodmaps doit être mis en place sur une courte période (4 à 6 semaines environ) pour ne pas impacter le microbiote.
Demandez conseil à votre médecin ou gastro entérologue avant d’envisager ce protocole.
Ne le faites pas seule, un accompagnement diététique est fortement recommandé.